Transporteur de loisirs canadien Transat aérien «Analyse étroitement» de l’escalade de la guerre commerciale du président américain Donald Trump, car le sentiment des consommateurs aigre peut affecter les affaires de la compagnie aérienne.
La directrice générale Annick Guerard a déclaré lors de l’appel des bénéfices budgétaires de Transat au premier trimestre que le transporteur regarde avec méfiance pour «tout impact potentiel des tarifs», tout en notant que son réseau transatlantique centré sur l’Europe a une exposition directe limitée au marché américain.
Air Transat vole vers deux destinations en Floride – Orlando et Fort Lauderdale – et aucune autre ville américaine. Ces voies représentent environ 3% de sa capacité de passagers mesurée dans les kilomètres de siège disponibles.
«Cependant, les effets négatifs d’un différend commercial avec les États-Unis pourraient avoir plusieurs impacts, avec deux domaines clés de préoccupation», explique Guerard.
Elle souligne la dépréciation du dollar canadien «déjà en cours» comme un facteur augmentant les coûts opérationnels de Transat – «en particulier pour la location de carburant et d’avions, qui sont au prix des dollars américains», dit-elle.
Un dollar canadien valait 0,69 USD à midi le 13 mars, dans un contexte d’inquiétude qu’il pourrait s’affaiblir davantage en raison de la pression économique des États-Unis.
La préoccupation la plus importante de Transat, cependant, est la sombre perspective économique qui a suscité des craintes de récession aux États-Unis et à l’étranger, les indices du marché diminuant fortement ces derniers jours et le resserrement des dépenses.
« Encore plus critique est l’incertitude économique plus large qu’un tel différend crée, affectant la confiance des consommateurs et, à son tour, potentiellement impactant la demande de voyage », explique Guerard. «Nous reconnaissons qu’il s’agit d’un environnement très volatile. Nous surveillons étroitement l’évolution et continuons de le prendre en compte dans nos processus décisionnels et de prévision. »
Transat n’a pas encore vu un impact négatif sur ses tendances de réservation, bien que Guerard note qu’il entre actuellement dans la période la plus occupée de l’année pour la réservation de voyages en avion d’été.
«Nous sommes bien conscients que l’environnement actuel affecte la confiance globale des consommateurs, ce qui pourrait éventuellement affecter la demande de voyage», dit-elle. « Mais nous n’avons vu aucun impact au cours de la semaine dernière sur nos réservations. »
Guerard ajoute que l’équipe de direction de Transat « ne serait pas surpris » si l’entreprise bénéficie de plus de réservations de dernière minute que d’habitude, car les consommateurs hisstants adoptent une approche d’attente similaire.
Transat, qui a longtemps eu du mal à maintenir la rentabilité, rapporte une perte de 123 millions de dollars canadiens (85 millions de dollars) au cours de la période de trois mois se terminant le 31 janvier.
Cela se compare à une perte de 61 millions de dollars CA au cours du même tronçon l’année dernière.
Le directeur financier, Jean-François Pruneau, a déclaré que la perte trimestrielle de Transat – malgré une augmentation de près de 6% des revenus – s’explique par la variation du dollar canadien « .