L'Alaska immobilise un 737 Max 9 après un incident d'éclatement de vitre

Alaska Airlines a immobilisé sa flotte de Boeing 737 Max 9 quelques heures après qu’un de ces appareils ait subi l’éclatement d’une vitre après le décollage.

Le chef de la compagnie aérienne, Ben Minicucci, a déclaré que la compagnie aérienne prenait « la mesure de précaution » pour immobiliser les Max 9 pour « des inspections complètes de maintenance et de sécurité ».

Minicucci ajoute que les inspections devraient se terminer « dans les prochains jours ». Alaska Airlines dispose d’une flotte en service de 65 Max 9, ainsi que d’un seul Max 8.

« Je m’engage personnellement à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour mener cet examen en temps opportun et de manière transparente », ajoute-t-il.

L’incident du 5 janvier impliqué un avion Max 9 (N704AL) vieux de trois mois, qui effectuait le vol 1282 de Portland, Oregon, à Ontario, Californie. Il transportait 171 passagers et six membres d’équipage.

Environ 20 minutes après le décollage, l’avion a effectué un atterrissage d’urgence à Portland.

Les images des réseaux sociaux montrent qu’une partie de la paroi latérale gauche de l’avion est manquante, avec des masques à oxygène déployés. Les images des médias locaux suggèrent que c’est la porte médiane arrière désactivée de l’avion qui a explosé.

Aucun blessé grave ni aucun décès n’a été signalé suite à l’incident.

Les régulateurs américains de l’aviation ont ouvert des enquêtes, tandis que Boeing affirme « s’efforcer de recueillir davantage d’informations » en provenance d’Alaska.

L’incident survient environ une semaine après que Boeing a exhorté les compagnies aériennes à inspecter les jets 737 Max à la recherche d’un boulon potentiellement desserré dans le système de commande du gouvernail de direction du type. La FAA, qui surveille de près les inspections, a déclaré qu’elle envisagerait de prendre d’autres mesures « en fonction de toute découverte de matériel desserré ou manquant ».

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