Le Canada prévoit d’augmenter suffisamment ses dépenses liées à l’armée cette année pour atteindre une cible clé déposée par l’alliance militaire de l’OTAN.
Le Premier ministre nouvellement élu Mark Carney le 9 juin a déclaré qu’Ottawa dépenserait 6,5 milliards de dollars supplémentaires (9 milliards de dollars CA) pour la défense cet exercice, ce qui amènera les dépenses militaires du Canada à un niveau équivalent à 2% du produit intérieur brut du pays (PIB).
«Dans un monde de plus en plus dangereux et divisé, le Canada doit affirmer sa souveraineté», explique Carney. «Nous allons rapidement se procurer de nouveaux équipements et technologies, renforcerons notre capacité industrielle de défense et respecterons notre engagement de défense de l’OTAN cette année.»
Après avoir comptabilisé les 6,5 milliards de dollars supplémentaires, Ottawa rapportera un niveau de dépenses de 45,8 milliards de dollars à l’OTAN pour l’exercice 2025 en cours, qui a commencé le 1er avril et se termine le 31 mars 2026.
Les responsables de la défense canadiens s’adressant à FlightGlobal en arrière-plan ont déclaré que le gouvernement comptera également 10 milliards de dollars de dépenses liées à la défense en dehors du ministère de la Défense nationale, comme l’activité de sécurité par la Garde côtière canadienne.
Les règles de déclaration de l’OTAN permettent le comptage des dépenses pertinentes ailleurs dans le gouvernement et la pratique est courante parmi de nombreux États membres.
Une feuille d’information publiée par le bureau du Premier ministre note spécifiquement que la Garde côtière canadienne sera intégrée à la capacité de défense de l’OTAN du pays pour la surveillance maritime.
Le changement intervient alors que les chefs d’État des 32 membres de l’OTAN se préparent à se réunir aux Pays-Bas plus tard ce mois-ci pour le sommet annuel de l’alliance. Là, l’alliance est s’attendre à doubler Ses dépenses de défense ciblent 5% du PIB pour chaque État membre – ce qui signifie que le triomphe d’Ottawa peut s’avérer de courte durée.
Le Canada est depuis longtemps un lagcard lorsqu’il s’agit de financer ses militaires, pendant des années, ne parvrant pas à l’objectif de dépenses de 2%.
En 2024, Ottawa a dépensé un peu plus de l’équivalent de 1,4% du PIB canadien de défense – parmi les niveaux les plus bas rapportés par les membres de l’Alliance, selon les dernières Chiffres de l’OTAN.
Le Canada a également raté un deuxième objectif de l’OTAN: allouant au moins 20% du budget de la défense envers le matériel militaire. Moins de 18% du budget de défense de 2024 d’Ottawa a été consacré à l’équipement – le deuxième taux le plus bas de l’alliance.
Le fait de ne pas atteindre l’objectif de dépenses de 2% est devenu une ligne d’attaque préférée pour le président américain Donald Trump, qui a accusé pendant des années les alliés de Washington d’être des chargeurs libres profitant des garanties de sécurité américaines.
Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Trump a inauguré l’un des pires périodes des relations américano-canadades dans les temps modernes, communiquant à plusieurs reprises son désir du Canada à être absorbé par les États-Unis et au lancement d’une guerre commerciale qui a secoué les économies étroitement liées.
La décision de Carney, qui a été propulsée par une vague de sentiment anti-Trump au Canada, pour augmenter rapidement les dépenses de défense à 2% est sans aucun doute liée à son combat avec Trump et le désir d’éliminer cette critique.
S’exprimant sur les antécédents, les responsables de la défense à Ottawa disent que les dépenses supplémentaires annoncées le 9 juin seront destinées aux opérations, plutôt que sur les dépenses en capital comme l’achat de nouveaux équipements.
Le Canada a déjà des plans en place pour de nouveaux achats d’équipements importants au cours de la prochaine décennie, notamment Lockheed Martin F-35A Fighters, General Atomics Aeronautical Systems MQ-9B Aircraft Unwewed et Boeing P-8A Jets pour la patrouille maritime, ainsi qu’un nouvel hélicoptère d’utilité, et un hélicoptère d’utilité, et un flotte diversifiée de nouveaux avions d’entraînement.
Parmi les nouvelles dépenses, près de 2 milliards de dollars seront dépensés pour le recrutement et la rétention pour étendre les forces armées canadiennes (CAF) par quelque 13 000 membres du personnel actif et de réserve d’ici 2030. 617 millions de dollars supplémentaires iront à l’amélioration des capacités d’entretien et de maintien.
Au milieu des pires relations entre le Canada et les États-Unis dans les temps modernes, certaines des plus grandes dépenses pour de nouveaux articles iront à réduire la dépendance d’Ottawa à l’égard de son voisin du Sud pour la sécurité.
Le Canada prévoit désormais de dépenser quelque 1,5 milliard de dollars pour soutenir sa propre industrie de la défense intérieure. Bien que manquant de détails, les fonds serviront à développer une stratégie industrielle de la défense nationale et à «réduire les obstacles qui limitent actuellement la capacité de l’industrie à fournir un équipement critique et un soutien au CAF».
Les responsables de la défense affirment qu’un domaine à l’origine particulière sera la production intérieure et le stockage de minéraux critiques.
Notamment, 1,5 milliard de dollars supplémentaires seront orientés vers la diversification des partenariats de défense du Canada «au-delà des États-Unis».
«Le Canada continuera de tirer parti des partenariats avec les États-Unis lorsqu’il sera dans l’intérêt du Canada de le faire», explique Ottawa, dans un signe du refroidissement rhétorique qui est descendu en Amérique du Nord.
Il s’agit d’un écart notable du ton frappé en février sous le premier ministre précédent Justin Trudeau, lorsque les responsables canadiens vanté Les partenariats étroits de coopération et de défense entre le Canada et les États-Unis.