Le Canada est susceptible de remplacer son Griffons Bell CH-146 vieillissant par plusieurs nouveaux types de rotorcraft car il cherche une «flotte plus équilibrée» pour répondre à ses besoins de transport tactique.
Ottawa a annoncé l’année dernière qu’elle dépenserait plus de 18 milliards de dollars canadiens (12,5 milliards de dollars) pour le programme de remplacement Griffon, qu’il appelle le prochain projet de capacité de transport tactique (NTACS).
L’engagement avec l’industrie sur les achats NTACS commencera cet été, un fonctionnaire, parlant sous les règles de Chatham House, a déclaré à la conférence internationale de l’hélicoptère militaire de la défense IQ le 25 février.
L’expérience de la Royal Canadian Air Force (RCAF) avec le Griffon pousse le service vers un «concept de flotte équilibré», où il acquiert des plateformes plus spécialisées pour combler les lacunes de capacité clés.
Ceux-ci incluent les attaques armées, les agressions de précision, le C4ISR, le soutien des forces spéciales et la mobilité – y compris la capacité de déployer des troupes sur de longues distances dans le nord élevé du Canada «pour projeter le pouvoir de nos côtes dans l’Arctique».
Bien que le CH-146 ait été conçu comme un actif multir-LE ont voulu ».
Son utilisation à l’appui des forces spéciales en est un exemple, la source dit: «Étant donné qu’il ne s’agit pas d’une plate-forme hautement stabilisée, il est tout à fait difficile de l’utiliser dans un rôle de lutte contre le terrorisme maritime lorsque vous essayez d’insérer des gens sur des navires à mer. »
Le Canada avait espéré qu’il pourrait être en mesure de «trouver un hélicoptère ou deux hélicoptères pour tout faire», dit le responsable, mais «l’expérience jusqu’à présent est plus facile à dire qu’à faire».
«Notre analyse initiale du marché… a indiqué que bien qu’il existe de nombreux bons hélicoptères multirole, pour le contexte canadien spécifique, il est très difficile de trouver quelque chose qui répondrait à tous nos besoins.»
En apprenant des problèmes d’achat passés, le Canada n’a aucun intérêt à développer une solution sur mesure, à la place des «capacités militaires standard» qui peuvent être mises en service plus tard cette décennie.
La capacité de fonctionnement initiale est ciblée pour 2033, suivie d’une capacité opérationnelle complète en 2038.
Ottawa est également membre du projet de capacité Rotorcraft (NGRC) de la prochaine génération de l’OTAN, qui cherche à développer une nouvelle plate-forme à voilure rotative pour entrer dans le service au milieu des années 2030.
«Nous voulons contribuer tout ce que nous pouvons à ce programme et nous espérons qu’il y aura peut-être une opportunité pour certaines de ces capacités de glisser à gauche dans leur mise en œuvre et de leur faire une option pour le Canada», explique la source.
De plus, la RCAF continue de se rendre à l’armée américaine sur le futur programme de lifting vertical de ce dernier, où le Tiltrotor Bell V-280 est développé en tant que remplacement à long terme pour le Black Hawk Sikorsky UH-60.
«Nous sommes très intéressés par où va la technologie Tiltrotor. Nous ne savons tout simplement pas si nous pouvons attendre qu’ils arrivent au point où ils sont utilisables pour le Canada », ajoute le responsable,
Un avion non étanche «ne fera pas très bien dans le nord du Canada» en raison de la nécessité de «voler vers le haut et au-dessus de la météo».
Entre-temps, le Canada modernise le CH-146 par le biais du programme d’extension de vie limité Griffon, prolongeant la durée de vie de l’hélicoptère jusqu’en 2031.