Le gouvernement américain a lancé un effort de collecte d’informations pour l’aider à se préparer à un avenir qui pourrait inclure l’exploitation généralisée de petits avions électriques régionaux et intra-urbains.
Le ministère des Transports (DOT) a publié le 16 mai un document sollicitant les commentaires du public sur l’élaboration de ce qu’il appelle une «stratégie nationale sur la mobilité aérienne avancée» (AAM).
« L’émergence rapide de l’AAM remet déjà en question les réglementations et pratiques existantes de tous les ministères et organismes fédéraux, indique l’avis du DOT daté du 11 mai. Le «DOT et (Federal Aviation Administration) travaillent à développer et à communiquer au public son concept réglementaire d’opérations pour permettre en toute sécurité les opérations AAM.»
L’AAM est un futur système de transport conceptuel composé de petits aéronefs entièrement électriques, y compris ceux destinés à desservir les routes régionales, et de taxis aériens – les conceptions à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) envisagées comme étant des taxis aériens urbains.
L’effort du DOT fait suite à un mandat du Congrès de 2022 l’obligeant à développer une stratégie AAM d’ici 2024.
Pendant 60 jours, le DOT recueille des commentaires spécifiquement liés aux «défis de sécurité» et à l’acceptation par le public de ces aéronefs. Il cherche à identifier la meilleure façon de communiquer avec le public pour « activer » l’industrie naissante.
La sollicitation demande également aux répondants de suggérer des mesures que le gouvernement américain devrait prendre dans les années à venir pour «maximiser le potentiel» de viabilité de l’industrie des avions électriques.
« Veuillez inclure des descriptions des zones d’exploitation, des autres options de transport disponibles dans la zone d’exploitation, de l’infrastructure de soutien de l’écosystème conceptuel et des rôles et de la participation attendue que l’industrie privée (et)… les gouvernements auraient », indique-t-il.
De plus, l’avis du DOT demande au public de commenter l’énergie attendue requise par ces avions et si le réseau électrique américain est à la hauteur de la tâche.