Le Japon a été autorisé à acquérir plus de 1 000 missiles air-air avancés à moyenne portée (AMRAAM) Raytheon AIM-120.
La vente éventuelle, qui sera réalisée dans le cadre du mécanisme de ventes militaires à l’étranger du gouvernement américain, porte sur jusqu’à 1 200 missiles AIM-120 (D-2/C-8), selon l’Agence de coopération en matière de défense et de sécurité (DSCA).
Le forfait comprend également les pièces de rechange, la logistique, la formation et d’autres supports. La valeur estimée est de 3,64 milliards de dollars.
« Cette proposition de vente soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en améliorant la sécurité d’un allié majeur qui constitue une force de stabilité politique et de progrès économique dans la région indo-pacifique », déclare la DSCA.
« La vente proposée améliorera la capacité du Japon à faire face aux menaces actuelles et futures en défendant son pays et le personnel américain qui y est stationné. Le Japon n’aura aucune difficulté à intégrer ces articles et services dans ses forces armées. »
La DSCA ne détaille pas les numéros spécifiques de chaque variante que le Japon pourrait obtenir.
L’AIM-120D-2 fait partie des variantes les plus avancées de l’AMRAAM et est utilisé par les forces américaines, tandis que l’AIM-120C-8 est principalement destiné aux partenaires internationaux.
La vente potentielle de missiles intervient alors que Tokyo fait face à des menaces aériennes croissantes de la part de la Chine et de la Russie, qui ont intensifié leurs patrouilles près du Japon.
De plus, Pékin et la Corée du Nord continuent de créer de l’instabilité en Asie du Nord. Pyongyang a adopté une posture de plus en plus menaçante envers la Corée du Sud voisine, tandis que Pékin continue de menacer son voisin Taïwan, notamment en lançant régulièrement des avions de combat.
Le Japon s’appuie sur trois types de chasseurs, qui peuvent tous transporter l’AMRAAM : le Boeing F-15J, le Lockheed Martin F-35 et le Mitsubishi F-2. Environ 70 F-15J seront mis à niveau vers la norme avancée « Japan Super Interceptor », tandis que le programme Global Combat Air – un effort conjoint de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni – remplacera le F-2 dans les années 2030.