Leonardo a conclu un accord syndical qui évitera une fermeture de quatre mois de son usine de Grottaglie, dans le sud de l’Italie, où elle fabrique des sections de fuselage composites pour le Boeing 787.
En dévoilant l’accord avec le syndicat Unindustria, Leonardo affirme qu’il permettra de « gérer le ralentissement de la production », destiné à rééquilibrer l’offre et la demande sur le programme Dreamliner.
Au lieu de l’arrêt de quatre mois proposé – révélé en juin – l’entreprise aérospatiale italienne prévoit désormais une « réduction partielle des activités de production ».
Les salariés de l’usine alterneront entre un travail en équipe unique et un chômage partiel temporaire à partir du 29 juillet et jusqu’à la fin de l’année. Leurs salaires seront garantis, ajoute le communiqué.
« Le ralentissement de la croissance de la production et des livraisons du Boeing 787 nécessite cette mesure pour aligner temporairement la capacité de production sur les besoins réduits à court terme du programme », indique le communiqué. Une augmentation du rythme de production du Dreamliner est attendue à partir de début 2025.
Des travaux supplémentaires non liés au 787 ont été attribués à Grottaglie pour aider à diversifier l’activité, y compris la construction de prototypes de fuselages pour le Vertical Aerospace VX4 et la future mise en place d’une chaîne de montage final pour le tiltrotor AW609 de la société.
Créée à l’origine pour construire les structures en fibre de carbone du 787, Grottaglie ne fonctionne plus à pleine capacité depuis un certain temps.
Initialement touchée par la chute de la demande causée par le Covid-19, l’usine a ensuite dû faire face à une production inférieure aux prévisions en raison de problèmes ailleurs dans le système de production de Boeing, notamment plusieurs arrêts de livraison pour faire face à des problèmes de qualité.
