Les pilotes sud-africains Airways déclenchent une action industrielle supplémentaire sur les conférences salariales

Les pilotes sud-africains Airways engagent une action industrielle supplémentaire sur les négociations de longue date de salaire et de conditions, à la consternation du transporteur.

La compagnie aérienne affirme qu’elle a été informée – par la SAA Pilots Association et le Mouvement national des transports – d’une mesure de travail à l’égard qui prendra effet le 19 mars.

Des pourparlers entre le transporteur et les représentants pilotes ont lieu depuis mai de l’année dernière, et le manque de résolution a conduit à une courte grève en décembre.

La SAA exprime un «profond regret» à la repensée industrielle, car il estime que sa plus récente «offre finale» aux pilotes est «complète et favorable», en particulier compte tenu de la situation financière du transporteur.

«Nous avons mis en œuvre de fortes mesures d’urgence pour minimiser l’impact de cette action industrielle», explique le chef du groupe de l’AAA nouvellement nommé John Lamola.

«Notre priorité est de résoudre les problèmes en suspens en collaboration tout en maintenant la continuité des services et en minimisant les inconvénients de nos précieux clients – tout en respectant les normes de sécurité et de fiabilité opérationnelles les plus élevées.»

L’offre de SAA, soumise le 5 mars, comprend une augmentation annuelle de salaire de 3% sur trois ans et l’introduction d’un modèle de progression salariale.

Il est prêt à introduire, à partir de mai de cette année, une proposition de pilotes en cours d’heures de service, après avoir simulé son effet et déterminé qu’il ne compromet pas la planification des équipages ou le réseau d’itinéraire.

L’offre présente également des avantages supplémentaires sur les congés et les rabais de voyage, et un exercice de partage de la liste destinés aux pilotes féminines qui ont des enfants.

SAA souligne qu’il doit toujours faire face à des «pressions financières importantes», compte tenu des conditions d’exploitation «difficiles», y compris des prix de carburant plus élevés et une monnaie sud-africaine plus faible.

Lamola dit que la compagnie aérienne «reste dédiée à la résolution amicale» par le biais de négociations avec des représentants pilotes.

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