IAG a enregistré une hausse de 43 % de son bénéfice d’exploitation à 1,75 milliard d’euros (1,85 milliard de dollars) au troisième trimestre, grâce à une demande toujours forte, qui a fait grimper d’un cinquième les revenus passagers sur la période.
L’amélioration du bénéfice d’exploitation avant exceptionnels des quatre principales marques aériennes du groupe pour le trimestre se terminant le 30 septembre 2023 a permis à British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus de dépasser les niveaux de bénéfices de la même période avant la pandémie en 2019.
British Airways a ouvert la voie avec un bénéfice d’exploitation de 718 millions d’euros pour le trimestre, tandis que les bénéfices d’Iberia ont atteint 449 millions d’euros, soit une amélioration de près de 200 millions d’euros par rapport au même trimestre de l’année dernière et en 2019.
Vueling, la première compagnie aérienne du groupe à revenir dans le noir après la pandémie, a réalisé un bénéfice de 282 millions d’euros au troisième trimestre. La compagnie irlandaise Aer Lingus a enregistré un bénéfice d’exploitation de 196 millions d’euros.
Cette performance s’explique par de solides revenus passagers. Celles-ci ont grimpé de 20% sur le trimestre à 7,7 milliards d’euros sur des capacités en hausse de 18%. La croissance du trafic passagers a dépassé celle-ci, augmentant de plus de 20 % et contribuant à augmenter le coefficient d’occupation de deux points à 88,9 %.
Le chiffre d’affaires cargo a cependant baissé de 30 % à 263 millions d’euros au cours du trimestre, ce qui signifie un taux de croissance légèrement inférieur, de 18 %, du chiffre d’affaires global d’IAG à 8,65 milliards d’euros.
Le directeur général d’IAG, Luis Gallego, a déclaré : « Ce trimestre représente une performance record pour IAG. Cela nous permet d’investir dans l’entreprise et de réduire une partie importante de notre dette.
« Au cours du troisième trimestre, nous avons constaté une forte demande soutenue sur toutes nos routes, en particulier sur l’Atlantique Nord et Sud et sur toutes les destinations de loisirs en Europe. »
Même si IAG affirme maintenir de « bonnes réservations à terme », il ajoute qu’il reste « conscient des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques plus larges qui pourraient affecter le reste de cette année ».
